Ataraxie

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Echos


Les champignons sont nos cousins !

Où l'on comprend que les champignons sont les proches cousins des animaux et non pas des végétaux ... et que d'ailleurs les termes d'animal, végétal, ne reflètent plus la réalité de l'évolution.

Comment concevoir que sur nos plages il y autant de différence entre une algue verte et une algue brune qu'entre un chêne et le parasite sanguin responsable du paludisme !!

Cet article de "Pour la science" est paru en octobre 2012.

Ci dessous le début de l'article et le lien pour accéder à son intégralité.

 

Les bruits les plus bizarres circulent à propos du monde vivant. On dit que « les champignons ne sont plus des végétaux », d’aucuns affirment que « les algues n’existent plus ». Élucubrations ? Non, ces affirmations sont pertinentes pour le taxonomiste qui classe les organismes. Ces 20 dernières années, ce que l’on croyait acquis en matière de classification a été chamboulé et l’on ne sait plus trop que mettre sous l’étiquette « végétaux », un mot dont les limites paraissent aujourd’hui bien incertaines. En conséquence, les contours des « animaux », que l’on opposait aux végétaux, deviennent flous aussi.

 

Selosse MA. Les végétaux existent ils encore ? Pour la science. Octobre - décembre 2012 : 8-13

 

 lien vers l'article pdf


10/10/2016
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Les abeilles

Aurore Avarguès-Weber

Centre de recherches sur la cognition animale, CNRS/Université Toulouse III - Paul Sabatier.

 

Cet "échos" fait suite à la conférence d'Aurore Avarguès Weber exposant ses travaux sur la cognition chez les abeilles. Conférence du jeudi 12 mai 2016 à Mulhouse dans le cadre du mois du cerveau.

 

Extrait de http://www.univ-tlse3.fr/elle décortique le cerveau des abeilles

A la différence de la plupart des animaux, mais comme les humains, les abeilles voient les choses de manière globale avant de s'intéresser aux détails, a-t-elle démontré. « Elles appréhendent les liens entre les objets. Elles sont capables par exemple de distinguer le dessus du dessous, le grand du petit, des concepts que les enfants en dessous de six ans ne maîtrisent pas. Elles reconnaissent un visage, même s'il est présenté alternativement de face ou de profil. Elles savent même identifier les quantités. On a prouvé qu'elles pouvaient compter jusqu'à cinq  »

« Lorsqu'elles butinent, on sait qu'elles vont jusqu'à dix kilomètres de leur ruche pour trouver du pollen.  Elles doivent repérer les caractéristiques des fleurs qui ont du nectar pour aller visiter ensuite des fleurs équivalentes. Elles voient assez flou, ne perçoivent pas la couleur rouge, mais pour s'en sortir, elles ont développé des compétences hors du commun »,  expose la jeune chercheuse.

 

 

Ci dessous des liens pour deux émissions auxquelles A Avarguès Weber a participé.

france culture : Les abeilles pensent-elles ? Et à quoi nous font-elles penser ?

france inter : l'intelligence des abeilles

 

 

Pour les anglophones et scientifiques, ci joint le lien de l'article scientifique publié dans Proceedings of the Royal Society Biological Sciences : "Perception visuelle : chez les abeilles l'arbre ne cache pas la forêt."

Aurore Avarguès-Weber, premier auteur de l'article, va recevoir une des bourses françaises L'Oréal – UNESCO pour les Femmes et la science pour l'ensemble de ses travaux sur la cognition chez les abeilles.

 

 


14/05/2016
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