Ataraxie

Ataraxie

Ressources épuisables .... le temps.

A travers les visions teintées de poésie du scientifique Jean Claude Ameisen,  puis du philosophe Pascal Chabot, il est saisissant d'appréhender ce que l'homme dit "moderne" a fait du temps. Le temps qui bat en nous et lutte ... avalé par les heures multiples, contraignantes, épuisantes.

Des heures désynchronisées du tempo biologique ?

 

La succession régulière du printemps, de l'été, de l'automne, de l'hiver au long des années - c'est la révolution de notre planète autour du soleil qui en bat le tempo d'année en année. L'alternance des jours et des nuits sur une période de vingt-quatre heures - c'est la rotation de la terre autour de son axe qui en bat le tempo, de jour en jour.
Mais il y a aussi le temps que le vivant fait battre en lui.
Le temps intérieur.
Les horloges biologiques, dans chaque être vivant. Dans chaque cellule.
Le temps qui bat, en silence, en permanence.
En nous, et autour de nous.
...
Et ce rythme de vingt-quatre heures qui bat en nous et au cœur de tous les animaux, de toutes les plantes, des organismes animaux et végétaux unicellulaires et au cœur de certaines bactéries, s'est synchronisé sur l'alternance du jour et de la nuit.
Sur la course apparente du soleil dans le ciel.

 

Extrait de : Jean Claude Ameisen, Sur les épaules de Darwin. Je t'offrirai des spectacles admirables. Co-édition : Actes Sud, Babel et France Inter, Les liens qui libèrent.

 

 

L'heure est partout, le temps nulle part.
... Le temps s'est métamorphosé est une denrée dont l'épuisement est source d'inquiétude.
... La "force normative silencieuse des normes temporelles" contraint l'humain à des stratégies de vitesse qui, en définitive, peuvent lui donner l'impression d'être dépossédé de sa vie, car il n'existe qu'à l'intérieur d'horaires qu'on lui a imposés (horaire de trains, des embouteillages, du travail, de l'école, des repas, des crèches, des ouvertures et fermetures de magasins, des programmes de télévision, du coucher, du lever ; un temps cadenassé).

 

Extrait de : Pascal Chabot, Global burn-out, éditeur : Presses Universitaires de France.

 

 

 

Avec le temps, "Le temps qui bat ... en nous et au cœur de ... toutes les plantes", les fleurs s'ouvrent le plus souvent du bas de l'inflorescence, qui fane la première, vers le haut de l'inflorescence, encore en bouton.

Orchis tacheté au col du Calvaire, le 27/06/2016

 

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29/06/2016
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